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Les grandes marques se mettent au vrac
information fournie par Boursorama avec LabSense 25/03/2021 à 08:30

Le Larousse nous apprend que le « vrac » est : « une marchandise telle que le charbon, minerais ou phosphates, etc., qui ne demande pas d’arrimage et qui n’est pas emballée » … Autant dire que lorsque les distributeurs décident de vendre en vrac, du café ou des pâtes, ils sont loin de la notion de départ ! Et pourtant la vente en vrac connait un essor certain, qui pousse de nombreuses marques à opter pour ce mode de distribution. Retour sur cette révolution qui, en emballant moins les produits, emballe de plus en plus de monde !

Les grandes marques se mettent au vrac - iStock-Hispanolistic

Les grandes marques se mettent au vrac - iStock-Hispanolistic

Le vrac en quelques chiffres

Les achats de produits non conditionnés, achetés en grande distribution ou dans les magasins spécialisés, pesaient environ 150 millions d’euros en 2015 ; contre 1,3 milliard d’euros en 2019 ! Sur la seule année 2019, ils ont connu une croissance de 41%, progression boostée par l'ouverture de magasins spécialisés (385 commerces fin 2019) et le développement du non-alimentaire. Des chiffres qui ne pouvaient laisser les industriels indifférents, y compris les grandes marques. C’est ainsi qu’en 2020 Célia Rennesson, directrice du Réseau Vrac - l’organisme qui démocratise le secteur et qui qui fédère 1.300 acteurs de la filière - se réjouissait en ces termes : « L’année 2020 est celle où les grandes marques se mettent au vrac ». Plusieurs poids lourds de l’agroalimentaire venaient en effet de lancer des tests visant à s’imposer sur ce secteur florissant. Cette année est celle du déploiement…Franprix, FM Logistic, Bulk & Co et l’Ilec ont par exemple lancé une opération baptisée « Les marques toutes nues ». Ainsi, le magasin Franprix d’Andrésy dans les Yvelines, propose 34 références de produits de grandes marques telles que Ancel, Benenuts, Carambar, Carte Noire, Kellogg’s, Lutti, Panzani ou Uncle Ben’s… La belle croissance du secteur a toutefois connu un léger coup de frein avec l’arrivée de la pandémie, reconnait le Réseau Vrac, qui a publié un rapport en collaboration avec la société d’analyse de données Nielsen. L’étude indiquait notamment qu’une partie des habitués du vrac auraient suspendu leurs achats par méfiance envers l’hygiène de ces produits non conditionnés, tandis que d’autres étaient confrontés à des rayons fermés. Pour autant, à date, et en dépit de la crise sanitaire, le marché du vrac est en augmentation de 3 points par rapport à 2019.

Pourquoi cet engouement ?

L’attrait pour le vrac traduit indubitablement une prise de conscience de la part des consommateurs par rapport aux enjeux de l’emballage et du gaspillage alimentaire. Or, le vrac permet de réduire les deux ! Une étude de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME « Déchets, Chiffres clés ») publiée en 2016 indiquait qu’en 40 ans, la quantité de déchets jetés par personne avait doublé en France, pour atteindre en 2016 590 kg par an et par personne (hors déchets professionnels). Or, ces chiffres ont continué à augmenter et les emballages représentent 50 % du volume des déchets. Par ailleurs, de nos jours, 1/3 des aliments produits sont jetés par an, soit 1,3 milliard de tonnes dans le monde. Acheter ses produits en vrac est un processus doublement vertueux, car il permet non seulement de réduire la quantité d’emballage, mais aussi d’acheter le juste poids, selon ses habitudes de consommation.

1 commentaire

  • 25 mars 08:36

    encore un titre de journaleux : il aurait fallu écrire : "les grandes enseignes de mettent au vrac"


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